C’était il y a un an exactement, j’arrivais dans le sud de l’Inde après un long voyage en bus et en train depuis le Népal (38h de train!).
Je me souviens précisément l’endroit où c’est arrivé. Et petite parenthèse, on se rend bien compte dans ces moments-là que le centre de la mémoire (spatiale) et des émotions est très connecté.
La solution que je m’étais trouvée pour supporter les portions solitaires de ces longues heures de voyage était de remplir le dossier podcasts de mon téléphone de tout un tas de choses que je voulais explorer, et c’était justement le moment où je m’étais lancé dans l’écoute de ces 9 vidéos d’un peu plus d’1 heure chacune de Marshall Rosenberg.
Video 2/9 – Applying NVC within ourselves
Video 4/9 – The dynamics of empathy
Video 5/9 – NVC and relationships
Video 7/9 – The power of empathy: healing, mediation, reconciliation
Video 8/9 – NVC and social change
Video 9/9 – NVC and gratitude
On peut les trouver ici : https://www.youtube.com/playlist…
Bref ce que je veux partager ici est une portion de la vidéo qui m’a particulièrement touché.
C’est un moment de la vidéo 7 sur l’empathie où Marshall Rosenberg fait la démonstration de comment recevoir avec empathie dans un « jeu de rôle de guérison » où une femme de 30 ans, blessée par son père dans son enfance, s’ouvre sur sa souffrance à son père maintenant formé à la CNV (joué par Marshall).
J’étais en train de marcher sur ce sentier de forêt pour rejoindre ma prochaine destination et je n’ai pas pu empêcher les larmes de sortir tellement je trouvais ce dialogue beau et juste (ouuuh les jugements ! « Quels besoins étaient nourris chez toi ? « me dit une petite voix )
J’ai pu caler des sous-titres français qu’on peut trouver en appuyant sur la petite roue crantée sur la vidéo YouTube.
Voici le dialogue en question
Bonne écoute